2013. Pour la première fois, l’avalanche commerciale déferle d’outre Atlantique et la France découvre le Black Friday.
En moins de 10 ans, cette opération de promotion géante s’est imposée comme l’un des principaux temps forts commerciaux de l’année.
Revers de cette médaille mercantile, une empreinte carbone considérable qui laisse progressivement émerger une forme de contre-programmation : le Green Friday.

Le Black Friday, les Français sont conquis

Selon l’institut GfK*, en 2019 soit seulement 6 ans après son introduction en France, le Black Friday s’était déjà installé dans les habitudes des consommateurs :

89%
des Français connaissent l’événement
72%
prévoient de conclure au moins un achat pendant cette période
230€
de panier d’achat moyen envisagé

Un succès qui touche tous les secteurs d’activités. A commencer par l’équipement de la maison, la mode et l’informatique qui occupent le haut du podium.

 

Le Black Friday représente une forme d’aboutissement de la société de consommation et de la mondialisation.
Des millions de produits qui trouvent preneurs en un temps record à des tarifs ultra-compétitifs. L’opération est ainsi devenue l’incontournable temps forts des bonnes affaires d’un côté, et un formidable booster de CA de l’autre.

Black Friday, le vendredi noir de la planète

Production de produits en masse, porte-containers, affrètements par avion, par route… Cette frénésie de consommation entraîne logiquement une élévation des dépenses énergétiques. Des comportements de moins en moins compatibles avec la prise de conscience eco-responsable de nos sociétés.

Pour preuve, la relative contre-performance de l’édition 2021 en France. Avec un chiffre d’affaires de 784,2 Mi€ selon les données GfK Market Intelligence, contre plus de 930 Mi€ l’année précédente, soit un recul de -16,9%.
Pour de nombreux économistes, le Black Friday est même qualifié “d’aberration écologique”.

Green Friday, l’alternative verte 

En 2017, on voit émerger pour la première fois le hashtag #boycottBlackFriday. Un mouvement poussé notamment par l’association Envie qui a pour vocation de réparer et donner une nouvelle vie aux appareils d’électro-ménager.

Très vite, de nombreuses organisations engagées dans la lutte contre l’épuisement des ressources emboîtent le pas. Le hashtag #GreenFriday voit le jour, et plusieurs collectifs d’associations et d’entreprises se fédèrent pour porter ce nouveau message.

Des initiatives audacieuses apparaissent. La Camif, très en pointe dans sa politique RSE, ferme son site le jour du Black Friday et annonce que le 24 novembre 2022 : ​​”Nous ne vendons rien, vous n’achetez rien. #OnDonneTout.” L’entreprise s’engage à donner du temps, des objets et meubles d’occasion à des associations offrant des alternatives à la surconsommation.

Et si le Green Friday était une formidable opportunité de communiquer mieux ?

Pour un annonceur, transformer le Black Friday en Green Friday, c’est une opportunité de se démarquer positivement de faire connaître son implication, son engagement RSE.

En cette période d’inflation, où les consommateurs sont sensibles à la variable prix mais aussi à la durabilité des produits, des options valorisantes, tant en interne que vis à vis des clients et prospects, font surface :

promouvoir la “re-use industry”, s’impliquer dans des initiatives à vocation sociale ou reverser une partie du CA généré par cette grand messe consumériste.
Une “positive attitude” qui peut marquer la première pierre ou venir renforcer une politique d’engagement RSE plus globale. Et ainsi impacter favorablement l’image et l’activité de votre entreprise dans son orientation éco-responsable.

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*Étude réalisée par GfK sur une base de 1999 individus français de 15 ans et plus en octobre et novembre 2019.